Le conseil municipal s’est opposé à l’augmentation des taxes.
La gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI) est une compétence confiée aux intercommunalités (métropoles, communautés urbaines, communautés d’agglomération, communautés de communes) par les lois de décentralisation n° 2014-58 du 27 janvier 2014 et n° 2015-991 du 7 août 2015, depuis le 1er janvier 2018. La GEMAPI est payée par les propriétaires via la taxe foncière. De nulle en 2017, elle représente aujourd’hui 0,521 % du foncier des propriétés bâties et 1,33 % du foncier des propriétés non bâties.
C’est à la séance du conseil municipal du 13 novembre 2017 que le dossier du transfert de compétence « assainissement collectif, assainissement non collectif et gestion des eaux pluviales urbaines » à la CCCO a été étudié.
Déjà à l’époque, les élus s’étaient interrogés sur l’accord programmé par la CCO de l’augmentation des différentes taxes sans qu’il y ait discussion sur une autre alternative.
Afin de défendre les intérêts des usagers, l’assemblée communale s’était opposée à ce transfert. La réalité des faits montre que la municipalité avait raison de craindre une majoration des taxes.
S’ajoute à cette taxe GEMAPI, la cotisation GEPU « Gestion des Eaux Pluviales Urbaines » payée par les communes de la CCCO sur leurs fonds propres.
Pour 3 années rétroactives 2017-2018-2019, la commune doit verser la part investissement au SIDEN-SIAN d’un montant de 11 105,38 € soit un accroissement de plus de 338 %.
Le conseil municipal, réuni le 17 décembre 2019, à l’unanimité, a refusé les modalités de cette refacturation à la ville.